Faire du Youtube sur Nowtech.tv a quelques avantages : l’un d’eux est la possibilité de se faire prêter de nouveaux jouets par les constructeurs pour faire des expériences que la science désapprouverait.
J’ai emprunté il y a 10 jours le Lumix G80 que Jérôme vous testera en vidéo bientôt. Ce boitier était accompagné du mini (par la taille) Lumix G 1:2,5 14 ASPH.
Et c’est de cet objectif dont j’avais envie de vous parler dans cet article.
Comme on peut le voir les éléments optiques de ce caillou sont de très petites tailles : la lentille frontale fait au maximum 1,8 cm de diamètre. Le poids est ridicule, 55 g environ!!!
On pourrait se dire de prime abord que l’on a affaire à un bon « c. » de bouteille aux propriétés optiques incertaines, et bien détrompez vous.
La qualité madame Michu? La qualité est ahurissante. Pana a réussit là un objectif de reportage généraliste qui allie piqué (je rappelle que le G80 est un 16M Pixel mais je pense que même sur le capteur du GH5, il ne déméritera pas) efficacité de mise en oeuvre et tarif abordable puisque on le trouve peu ou prou aux alentours de 350 euros.
Cet objectif est rapide, super rapide même, alors certes 14mm en général c’est une longueur focale grand angle qui nécessite moins de lentilles, mais là avec cette formule « crêpe » l’objectif répond à la vitesse de la lumière : on imagine que la course « focale » du bébé est super réduite déjà par construction.
Bien évidemment on ne lui demandera pas de nous proposer des images crémeuses où la profondeur de champ réduite vient séparer le sujet principal de son fond. Je rappelle que à F2,5 sur du micro 4/3 l’ouverture maximum vous proposera une profondeur de champ équivalente à celle d’un 28mm sur du plein format ouvert à F5.
Non la force de ce mini Ninja 14mm F2,5 de Mr Pana, c’est son piqué et sa rapidité qui vous permettront en reportage de shooter sans vous préoccuper de la map (ou presque) et de vous concentrer sur l’action et le cadre de votre image, deux éléments qui à mon sens sont plus importants qu’un Bokeh hasardeux. Le bokeh vous l’aurez un peu en photo d’objet rapproché.
En portraits de groupe il sera l’objectif à privilégier justement car il vous permettra d’avoir suffisamment de profondeur de champ pour avoir tous les participants bien au point dans l’image. Cette netteté, c’est une des forces du système micro 4/3, une force que l’on appréciera aussi en photo d’architecture.
Pour la photo de rue il sera aussi un allié précieux mais destiné avant tout aux photographes peu timides : à 28mm en équivalence « Full Frame » le 14mm vous obligera à vous approcher de votre sujet afin d’avoir une vraie présence de ceui-ci dans votre cadre. Donc si vous optez pour cet objectif j’espère que vous avez un bon déodorant : rappelez cette phrase mythiques de Robert Capa : « si ta photo n’est pas bonne c’est que tu n’es pas assez près ».
A déguster : quelques exemples en reportage d’entreprise et en photo de plateau sur le plateau de France 2 pour la soirée du 2d tour des élections présidentielles, avec Laurent Delahousse, le journaliste qui fait « rêver » les dames.